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Inspiration d’un moment
Le chemin vers le pays de mes rêves 11/30/2017


“Les documents sont envoyés. Je suis inscrit. Erevan. Dans le pays de mes rêves.”

Erik Grigoryan, âgé de 18 ans, a publié ce message touchant sur Facebook après avoir été accepté à l’université à Erevan. Ce post est devenu une étape symbolique dans le parcours d’Eric pour découvrir son héritage arménien.

Éric a grandi dans une famille arménienne aimante et soudée à Tbilissi, en Géorgie. “Comme de nombreuses familles arméniennes en Géorgie, à la maison nous parlons principalement russe,” raconte Éric. “Mes parents et ma grand-mère peuvent parler arménien, mais ne savent ni lire, ni écrire,” ajoute-t-il. À 12 ans, Éric a essayé d’apprendre la langue arménienne, mais il l’a trouvée très difficile et l’a abandonnée très vite.

Tout a changé lors de sa première visite en Arménie en 2015, en tant que participant du programme Ari Toun du ministère de la Diaspora. “ Mon cœur battait la chamade.

Quelque chose en moi a changé et je me suis rendu compte que je dois apprendre ma langue maternelle, la langue que personne ne pourra m’enlever,” dit-il. Lors de son premier voyage en Arménie, Éric a pris connaissance du programme de formation de l’Université Virtuelle Arménienne de l’UGAB et il a immédiatement décidé de s’inscrire. “Je veux apprendre l’arménien car je suis Arménien,” écrit-il dans sa forme d’inscription.

Contrairement à sa première tentative, étudier à l’UVA était beaucoup plus intéressant et agréable. “Il était plus facile pour moi d’apprendre l’arménien en ligne, à mon propre rythme, au moment opportun. Au 21ème siècle internet et les ordinateurs sont d’une grande utilité. L’apprentissage en ligne est interactif et plus intéressant que l’apprentissage traditionnel,” dit Éric. Il a essayé de faire la plupart des rencontres Skype avec son instructrice de l’UVA, a participé à des événement socio-culturels, à des visites virtuelles en ligne et a pris part aux discussions avec ses camarades de classe virtuelle.

Au cours des trois années qui ont suivi, Éric a terminé le cours d’arménien (11 sessions) avec d’excellentes notes. “Il faut aimer tout ce qu’on fait pour réussir. Personne ne doit être persuadé de faire ce qu’il n’aime pas,” dit Éric avec conviction. Il l’a appris de son père. “Quand mon père était jeune, il rêvait de devenir un maître horloger. Maintenant, il est l’un des meilleurs horlogers à Tbilissi. Il peut réparer n’importe quelle montre, qu’elle soit ancienne ou neuve,” raconte-t-il.

Éric s’est engagé à atteindre ses objectifs. “Gohar Gevorgyan, mon professeur de l’UVA, m’a dit que je suis une personne très déterminée. ” Son travail acharné et son dévouement à ses études ont été récompensés. Lors de sa récente visite au bureau de l’UVA, Éric parlait couramment arménien.

Éric participe activement à la vie de la communauté arménienne de Tbilissi et encourage ses amis à ne pas oublier leurs origines arméniennes. “Certains de mes amis arméniens en Géorgie trouvent inutile l’apprentissage de l’arménien. Je veux dire à tous les jeunes que nous devons toujours nous souvenir de notre histoire, de notre culture et de notre langue,” dit-il.

Le plus grand rêve d’Éric était de poursuivre ses études en Arménie après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires. Cet été il a été accepté à l’Université russe- arménienne d’Erevan et s’apprête maintenant à entamer un nouveau chapitre de sa vie dans le pays de ses rêves.

Ses projets éducatifs ne s'arrêteront pas là. Le jeune homme profite de chaque occasion pour approfondir ses connaissances de la langue arménienne et envisage de poursuivre ses études arméniennes avec l’UVA dans le futur.

“L’UVA crée de grandes opportunités pour que chaque Arménien apprenne notre langue et notre culture. Maintenant, je peux dire avec fierté que je suis Arménien, car je peux lire, écrire et parler dans ma langue maternelle,” dit Eric.